Texte du Comité de Solidarité Trois-Rivières publié au Nouvelliste le 20 septembre 2011
Le
23 septembre prochain, l’Autorité palestinienne présentera à l’Assemblée
générale de l’Organisation des Nations unies une demande d’adhésion de la
Palestine comme membre de plein droit de l’ONU. Actuellement, la Palestine y
détient le statut d’observateur. Cette
demande a de fortes chances de recevoir l’appui de plus des deux-tiers, (soit
129), des pays membres de l’organisation. Malheureusement, le gouvernement
canadien de Stephen Harper s’y refuse obstinément.
La
recherche de la paix entre la Palestine et Israël intervient dans un contexte
de bouleversements de plusieurs pays du Maghreb et du Moyen-Orient. La
stabilité dans cette région ne peut s’établir sans un règlement équitable et
pacifique du conflit Palestine-Israël.
Une
telle adhésion favorisera donc les négociations pour enfin établir la paix
entre la Palestine et Israël, en reconnaissant entre les deux États au moins
une égalité formelle, diplomatique.
Rappelons qu’en 1947 la Résolution 181 de L’Assemblée générale de l’ONU
prônait l’établissement en 1948 de deux États.
Le
gouvernement canadien devrait adopter une position claire pour la
reconnaissance officielle de l’État palestinien par le Canada et voter pour
l’adhésion de l’État palestinien à l’ONU, avec pleins pouvoirs de souveraineté
et la garantie de ses frontières. Il pourrait ainsi contribuer au
rétablissement de sa réputation comme pays dévoué à la paix.
Jean-Claude Landry
Bryan Barton
Denis Labelle
Annie Lafontaine
Jean-Marc Lord
Claude Lacaille
Daniel Landry
Alain Dumas
Marlène Dubois
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