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Professeur de sociologie et d'histoire.

lundi 23 janvier 2012

Réinventer la démocratie

L’année 2012 sera une année électorale pour d’importants pays sur la planète : la Russie (mars), la France (avril et mai) et les États-Unis (novembre). Pourtant, compte tenu de la santé de la démocratie sur la planète, les attentes doivent demeurer modestes face aux transformations que ces élections provoqueront. À l’heure actuelle, des réformes du système sont nécessaires dans toutes les «grandes démocraties» de la planète, incluant ces trois pays. Elles sont même préalables à l’arrivée de politiciens audacieux, aptes à prendre les décisions qui s’imposent d’un point de vue écologique, socioéconomique et géopolitique.


dimanche 22 janvier 2012

Le rôle des médias dans le printemps arabe

Il y a plus d’un an que les révoltes du monde arabe se sont amorcées. Des peuples se sont soulevés pour mettre fin aux régimes dictatoriaux qui les opprimaient depuis des décennies (Tunisie, Égypte, Libye). D’autres poursuivent toujours la lutte à ce jour (pensons à la Syrie).

Dans ce contexte, il s’avère bien difficile, encore aujourd’hui, de comprendre la soudaineté et la simultanéité de ces révoltes. Comme facteur explicatif, plusieurs pointent le rôle des médias.

jeudi 19 janvier 2012

Le PQ à la dérive

Le monde de la politique est cruel. En avril dernier, Pauline Marois recueillait l’appui de plus de 93% de ses militants. Moins d’un an plus tard, sept députés ont quitté son navire. Et parmi ceux qui restent à bord, certains annoncent le naufrage prochain. 

mardi 17 janvier 2012

La crise identitaire péquiste

Des élections générales sont attendues en 2012 au Québec. Le Parti québécois y risque gros. Devant l’hécatombe des derniers mois, Bernard Drainville s’inquiète même de l’éventuelle disparition du PQ. Les départs de Curzi, Beaudoin, Lapointe et Aussant remettent directement en question le leadership de Marois. Mais ils symbolisent une crise identitaire beaucoup plus profonde. Depuis le référendum de 1995, le Parti québécois est incapable de maintenir la coalition qui lui avait donné naissance en 1968. Il a rapidement perdu l’appui de la gauche avec son virage néolibéral sous Bouchard (1996-2001). Il perd aujourd’hui les plus pressés des souverainistes (pensons à Aussant) et les plus avides du pouvoir (pensons à Charrette, Ratthé et Rebello).