La
victoire du Parti québécois à l’élection du 4 septembre représente un exploit
de taille. Il s’agit pratiquement d’une résurrection après les traumatismes
qu’avaient provoqué les départs du caucus péquiste des Curzi, Lapointe, Beaudoin,
Aussant, Charette et Rebello dans les 18 derniers mois. C’est aussi un exploit de
taille pour Pauline Marois que plusieurs (dont j’étais) déclaraient
politiquement morte au début de 2012. La résiliente Marois devient donc la
première femme à exercer le rôle de premier ministre dans l’histoire du Québec.
Soulignons son flair, son acharnement et son habileté politique.