L’élection
récente du gouvernement de Philippe Couillard marque un dangereux tournant dans
le rôle joué par l’État dans les services publics. Une vague de réformes sans
précédent semble s’entamer et chaque programme de chaque ministère est
réévalué. A priori, tant mieux si des
ajustements peuvent être apportés à certains programmes trop coûteux pour les
contribuables. Cependant, au-delà des économies potentielles, il semble que
l’on assiste à une énorme campagne de communication qui vise d’abord à
discréditer le rôle de l’État. Selon une rhétorique aberrante qu’adopte
également notre gouvernement fédéral depuis une décennie, un État désengagé
serait un État plus efficace.