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Professeur de sociologie et d'histoire.

jeudi 19 janvier 2012

Le PQ à la dérive

Le monde de la politique est cruel. En avril dernier, Pauline Marois recueillait l’appui de plus de 93% de ses militants. Moins d’un an plus tard, sept députés ont quitté son navire. Et parmi ceux qui restent à bord, certains annoncent le naufrage prochain. 


Dans les faits, Pauline Marois peut toujours s’accrocher au gouvernail du Parti québécois. Le cas échéant, elle conduira sa formation à une défaite encore plus humiliante que celle de 2007, alors que le PQ s’était retrouvé la deuxième opposition à l’Assemblée nationale. Par contre, si elle reconnaît dès maintenant son incapacité à garder le cap, il y a fort à parier que le PQ saura panser une partie de ses plaies avant le prochain scrutin.

Le monde de la politique est cruel en effet. Particulièrement pour ceux et celles qui ne reconnaissent pas le moment de se retirer. Pauline Marois ne sera jamais première ministre du Québec. Elle ne mènera jamais le Québec à la souveraineté. Il est temps, pour elle comme pour les militants péquistes, de le reconnaître.

Retirez-vous dignement Mme Marois, pendant qu’il est encore temps. Un poste de belle-mère du PQ vous attend.

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