En 2014, les
éditions Actes Sud ont fait paraître Contre
les élections, un essai du Belge David Van Reybrouck. Publié sous la
collection Babel essai, cet ouvrage est originalement paru en néerlandais en
2013 sous le titre Tegen verkiezingen.
L’auteur
est écrivain, en plus d’être spécialiste d’histoire culturelle et archéologue.
Parmi les reconnaissances qu’il a obtenues, notons son prix Médicis Essai
(2012) pour son ouvrage Congo, une
histoire. Dans Contre les élections, Van Reybrouck fait le constat que notre
démocratie représentative se trouve dans une impasse. Il s’interroge sur la
manière de remédier au « syndrome de fatigue démocratique ».
Ce blogue a pour objectif de présenter des textes d'opinion ou divers travaux en sciences sociales que je produis.
vendredi 20 mai 2016
D'où proviennent les Forum sociaux mondiaux?
Du 9
au 14 août 2016, un Forum social mondial (FSM) se tiendra à Montréal. Il
s’agira d’un événement historique, puisque c’est la première fois qu’une ville
du Nord sera l’hôte d’un FSM. D’où proviennent les Forums sociaux? Dressons un
portrait sommaire de leurs origines.
jeudi 11 février 2016
Socialisme étasunien : un oxymore?
La course à la présidence des États-Unis permet au monde entier de connaître Bernie Sanders, politicien du Vermont qui se définit comme « socialiste ». Être socialiste aux États-Unis, est-ce cohérent?
Peut-on se dire socialiste sans risquer les amalgames avec le soviétisme, le
castrisme ou la Corée du Nord, tous considérés comme ennemis de l’Amérique? Il
semble que ce soit le pari de Sanders lors de cette élection.
Une démocratie gangrenée
Les
États-Unis d’Amérique sont cités en exemple comme modèle politique. Avec
raison. Après tout, le pays symbolise la liberté, l’innovation, le prestige. C’est
dans ce pays qu’on retrouve les plus grandes universités (pensons à la Ivy
League), les plus grandes entreprises d’innovation technologique (pensons à la
Silicon Valley), les institutions financières qui dictent la marche à suivre à
bon nombre d’États. Comme gendarme du monde (hard power), mais aussi comme modèle culturel (soft power), les États-Unis exportent encore chaque jour l’image
d’une Amérique triomphante. Néanmoins, la campagne présidentielle actuelle
soulève une fois de plus des questions immenses sur le caractère désuet de la
démocratie étasunienne. Loin de symboliser le progrès et la liberté, ce système
politique est sclérosé, élitiste et gangrené. Examinons la situation.
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