La date de tombée prévue est le 1er octobre
2018. Ce qui doit tomber ce jour-là, c’est le Parti libéral au pouvoir dans la
province de Québec depuis 2003 (avec un intermède de 18 mois sous Marois). Ce
parti à faire tomber, c’est celui de la réingénierie sous Charest (2003) et de
l’austérité sous Couillard (2014). C’est celui des partenariats public-privé
(2003), du projet du Suroît (2004), de la crise des gaz de schiste (2008), de
la crise étudiante et de la loi spéciale (2012), de l’abolition des CRÉ, des
CLD et des Agences régionales en santé (2015), de l’augmentation des tarifs en
CPE (2015), des coupes à l’aide sociale (2016). Et j’en passe…
Blogue à Landry
Ce blogue a pour objectif de présenter des textes d'opinion ou divers travaux en sciences sociales que je produis.
vendredi 17 février 2017
mardi 17 janvier 2017
Trump sous surveillance
Ne soyons pas mauvais perdants. Donald J. Trump a gagné l’élection
et deviendra président des États-Unis à partir du 20 janvier. Il a surpris
les experts en sciences politiques, les médias et même l’establishment de son
propre parti. Maintenant, donnons-lui sa chance! Après tout, il a toute la légitimité
pour gouverner.
vendredi 20 mai 2016
Contre les élections (compte rendu de lecture)
En 2014, les
éditions Actes Sud ont fait paraître Contre
les élections, un essai du Belge David Van Reybrouck. Publié sous la
collection Babel essai, cet ouvrage est originalement paru en néerlandais en
2013 sous le titre Tegen verkiezingen.
L’auteur
est écrivain, en plus d’être spécialiste d’histoire culturelle et archéologue.
Parmi les reconnaissances qu’il a obtenues, notons son prix Médicis Essai
(2012) pour son ouvrage Congo, une
histoire. Dans Contre les élections, Van Reybrouck fait le constat que notre
démocratie représentative se trouve dans une impasse. Il s’interroge sur la
manière de remédier au « syndrome de fatigue démocratique ».
D'où proviennent les Forum sociaux mondiaux?
Du 9
au 14 août 2016, un Forum social mondial (FSM) se tiendra à Montréal. Il
s’agira d’un événement historique, puisque c’est la première fois qu’une ville
du Nord sera l’hôte d’un FSM. D’où proviennent les Forums sociaux? Dressons un
portrait sommaire de leurs origines.
jeudi 11 février 2016
Socialisme étasunien : un oxymore?
La course à la présidence des États-Unis permet au monde entier de connaître Bernie Sanders, politicien du Vermont qui se définit comme « socialiste ». Être socialiste aux États-Unis, est-ce cohérent?
Peut-on se dire socialiste sans risquer les amalgames avec le soviétisme, le
castrisme ou la Corée du Nord, tous considérés comme ennemis de l’Amérique? Il
semble que ce soit le pari de Sanders lors de cette élection.
Une démocratie gangrenée
Les
États-Unis d’Amérique sont cités en exemple comme modèle politique. Avec
raison. Après tout, le pays symbolise la liberté, l’innovation, le prestige. C’est
dans ce pays qu’on retrouve les plus grandes universités (pensons à la Ivy
League), les plus grandes entreprises d’innovation technologique (pensons à la
Silicon Valley), les institutions financières qui dictent la marche à suivre à
bon nombre d’États. Comme gendarme du monde (hard power), mais aussi comme modèle culturel (soft power), les États-Unis exportent encore chaque jour l’image
d’une Amérique triomphante. Néanmoins, la campagne présidentielle actuelle
soulève une fois de plus des questions immenses sur le caractère désuet de la
démocratie étasunienne. Loin de symboliser le progrès et la liberté, ce système
politique est sclérosé, élitiste et gangrené. Examinons la situation.
dimanche 11 octobre 2015
La dévastation syrienne (2011-2015)
La
mort sur une plage turque du petit Aylan Kurdi le 2 septembre dernier a éveillé
la population mondiale à une situation humanitaire alarmante. Désormais, la
crise des réfugiés turcs avait un visage. Or, la situation ne doit pas se
réduire à quelques récits de vie. Selon l’Agence des Nations unies pour les
réfugiés (UNHCR), le nombre de réfugiés syriens aurait dépassé les quatre
millions. La Syrie serait devenue le nouveau foyer du radicalisme islamiste. Et
le gouvernement autoritaire de Bachar el-Assad se maintiendrait au pouvoir
contre vents et marées. Qu’est-ce qui a mené à une situation aussi alarmante?
Le mépris pour la démocratie
Ça suffit! Cette campagne électorale
historiquement longue a assez duré! Sortons les conservateurs du pouvoir! Avec
un peu de chance, peut-être un prochain gouvernement néo-démocrate ou libéral
(ou mieux : les deux) envisagerait-il quelques actions pour éviter les
dérives autoritaires des dernières années. Le mépris pour la démocratie a assez
duré.
mercredi 16 septembre 2015
Le bon père de famille
Deux
premiers ministres canadiens dans l’histoire ont été élus quatre mandats
consécutifs : John A. Macdonald et Wilfrid Laurier. Stephen Harper
pourrait devenir le troisième si les Canadiens le choisissent le 19 octobre
prochain. Comment expliquer que les conservateurs soient sortis victorieux de
l’exigeant test électoral à trois reprises en moins de 6 ans (2006, 2008, 2011).
L’éclatement du scandale des commandites (création de la commission Gomery en
2004) et son corolaire qu’est la déconfiture du Parti libéral du Canada après
le départ de Jean Chrétien permirent à la nouvelle formation conservatrice
d’augmenter significativement ses appuis. Mais cela n’explique pas tout. Politiquement,
les conservateurs ont été habiles. Métaphoriquement, Harper semble s’être positionné
en bon père de famille. De famille traditionnelle et conservatrice, bien sûr! En pourvoyeur. En figure autoritaire.
En personnage rassurant.
mardi 23 juin 2015
Sortir de l'impasse conservatrice
Vivement
des élections à l’automne! Les Canadiens pourraient bien tourner le dos à une
décennie de pouvoir conservateur (2006-2015). Stephen Harper est devenu premier
ministre du Canada deux ans à peine après qu’une fusion de l’Alliance
canadienne et du Parti progressiste-conservateur eût donné naissance à sa
nouvelle formation politique, le Parti conservateur du Canada. Depuis, le «plus
meilleur pays au monde» (dixit Jean Chrétien) n’est plus le même.
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